Léo a 10 ans et l’air de rien il a tout écouté de la conversation de ses grands cousins parlant de leur cours de physique chimie au lycée. Il a découvert que l’air c’est pas la même chose que rien et que dans son verre vide en fait il y a quelque chose.
Plein de l’envie de découvrir le vide, il entreprend alors de vider l’air de son verre. Il fabrique alors un capuchon dans lequel il introduit une paille avec laquelle il va aspirer l’air. Mais il se rend vite compte qu’à peine il l’enlève elle revient d’une manière ou d’une autre par un trou ou même par la paille. Rien à y faire, l’air chassée revient aussitôt.
C’est un petit peu ce que Jésus décrit des démons. On a beau les chasser de mille et une manière, on n’y peut rien, ils reviennent sans cesse et avec plus de force que la première fois comme l’air qui s’extrait à grand peine mais revient d’un coup violemment dans le verre de Léo.
Léo est un peu découragé et on ne peut que le comprendre. Et pourtant, il y a une façon toute simple de vider l’air à laquelle il n’avait pas pensé tellement c’est simple. Il suffit qu’il attrape la carafe posée sur la table et qu’il remplisse le verre avec de l’eau.
Si on met Jésus dans nos vies il n’y a plus de place pour le reste, il n’y a plus de place pour ceux qui veulent nous faire du mal. C’est lui l’homme encore plus fort qui survient et triomphe du mal qui nous remplit sans qu’on s’en rende même compte.
Pour cela, il nous faut deux choses. Il faut remplir tout notre cœur avec la présence de Jésus et pas seulement la moitié de notre verre. C’est facile de mettre une ou deux gouttes mais ce n’est pas suffisant pour chasser toute l’air. C’est facile de mettre un vernis de Jésus mais de ne pas accepter qu’il nous bouscule au point de changer notre vie intérieure du tout au tout.
Et puis, il faut également veiller à l’évaporation et aux possibles fuites afin que notre verre ne se vide pas petit à petit. Le temps qui passe et la lassitude risquent de nous faire perdre sans qu’on s’en rende compte la présence de Jésus comme par évaporation. Et le péché lézarde parfois notre cœur laissant la place à l’ennemis qui revient sans cesse. *
Le mieux est peut-être de rester constamment sous la fontaine de la grâce. Non seulement on est alors protégés mais en plus on vit de l’ivresse que donne de déborder de la présence de Dieu.