C’est fragile tout ça quand même ! Les rois du monde construisent leur sécurité sur des réalités qui peuvent disparaître du jour au lendemain. Les plus grands royaumes, les projets les plus solides ont tous des chevilles d’argile qui sont susceptible de se briser et de faire vaciller l’ensemble.
Même le Temple de Jérusalem est voué à la destruction d’après Jésus lui-même. C’est-à-dire, même le lieu de la présence de Dieu dans le monde, ce n’est pas du solide !
En quoi donc mettre notre confiance si on ne peut faire confiance ni dans les réalités du monde ni dans les réalités humaines qui contiennent la présence de Dieu ?
Jésus donne la réponse un peu plus loin dans l’Évangile de Luc : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas. » Et si nous devons résumer les paroles de Jésus en une seule on dirait : « Aimez vous les uns les autres comme je vous ai aimé. »
Voilà ce sur quoi on peut construire sans peur de voir notre travail réduit à néant : sur l’amour de Dieu et sur l’amour du prochain.