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Nous y sommes, c’est la fin des temps ! C’est pas un faux prophète fou qui le dit, c’est Jésus lui-même : « Il y aura de grands tremblements de terre et, en divers lieux, des famines et des épidémies ; des phénomènes effrayants surviendront, et de grands signes venus du ciel. »

Beaucoup de chrétiens aujourd’hui ne prennent pas au sérieux cet avertissement de Jésus. Il faut dire qu’on a peut-être trop utilisé ses paroles pour faire peur. Or notre monde moderne refuse de toutes ses forces une religion qui force ses adeptes par la peur. Et probablement à raison d’ailleurs. La peur paralyse, elle ne permet pas de librement se tourner vers Dieu et de l’aimer comme il nous aime.

Cependant, et c’est là le paradoxe de notre époque, notre monde aime faire peur. Il n’y a qu’à ouvrir n’importe quel journal pour se rendre compte qu’à côté, l’Apocalypse de saint Jean ressemble à un comte pour enfant : La montée des eaux, le réchauffement climatique, la guerre nucléaire, la fin de notre économie… Tout est fait pour faire peur. Même nos divertissements, les films et les séries que nous regardons sont remplis de violence et d’horreur.

Notre monde est incohérant : D’un côté il refuse toute pensée sur la fin des temps sous prétexte que cela fait peur pour que nous vivions dans l’insouciance la plus totale, – cette insouciance est bonne pour la consommation ! – et de l’autre il aime nous plonger dans un climat d’anxiété diffuse et profonde dont nous ignorons la cause. Ça aussi c’est bon pour la consommation !

En fait, le monde n’est pas si incohérant que cela. Qu’il cherche à nous faire peur ou qu’il veuille que nous soyons insouciants, dans les deux cas il détourne notre attention des réalités cachées. Il fait tout pour que nous ne regardions pas plus loin que le bout de notre nez. Il nous cache les profondeurs de ce qui est en train de se passer : Il nous cache les réalités spirituelles qui soutiennent le monde.

Devant l’effondrement du monde on nous pousse à profiter au maximum avant que ce ne soit trop tard. Le monde qui a décidé qu’il n’y a rien derrière, qu’il n’y a rien après, s’enferme dans l’angoisse de n’avoir aucun fondement et tente de fuir cette réalité affreuse qui n’a pas de sens dans une jouissance sans limite qui ne fait qu’augmenter son propre mal-être.

Par exemple, notre société qui n’en finit pas d’avoir peur de catastrophes écologiques est aussi la société où 22% des français avouent jeter leur détritus par la fenêtre sur la route. Quand on a peur et qu’il n’y a plus d’espoir, on ne change pas, au contraire, on baisse les bras ce qui empire le problème.

Et ceci est encore plus vrai dans le domaine spirituel. Alors que tout s’effondre, on sape les fondations mêmes sur lesquelles notre vie est bâtie et qui pourrait nous soutenir dans notre combat.

Jésus nous propose un chemin différent, radicalement différent. Il nous dit la vérité. Il ne nous cache pas l’ampleur des tribulations qui vont s’abattre sur nous. Mais il refuse de nous plonger dans la peur. Il annonce des choses terribles et nous invite à ne pas craindre. C’est l’exact contraire de ce que fait le monde !

C’est possible parce que Jésus donne une espérance nouvelle que le monde ne connaît pas. Ce dernier tente de faire croire que ça ira mieux ou qu’on a encore le temps de profiter et nous plonge alors dans un terrible égoïsme.

Jésus donne une espérance qui est la promesse d’un salut qui transforme profondément la réalité que nous vivons. Les tribulations qui arrivent, celles que nous vivons, ne sont pas qu’une destruction, elles sont l’annonce d’un règne nouveau qui advient. C’est comme l’annonce d’une nouvelle naissance. Nous savons que cet enfantement se fera dans la douleur mais cette douleur porte un sens nouveau : celui de la vie nouvelle. Les tribulations sont même plus qu’un sens nouveau, elles sont porteuses en elle-même d’une vie nouvelle.

L’espérance du chrétien, ce n’est pas que ça ira mieux demain, ni que tout se passera bien. On vivra les tribulations comme les autres. L’espérance du chrétien c’est qu’il croit intimement que tout cela le place dans un combat qui le dépasse et dont il est déjà vainqueur dans le Christ.

Le monde ne veut pas entendre cette espérance et ceux qui la prêchent sont persécutés et mis à mort. Ils sont insupportables à ceux qui veulent être tranquilles et vivre sans se soucier de rien tout comme à ceux qui refusent d’accepter le salut qui vient de Jésus.

Le monde ne vit plus, il est sans espérance et il veut faire mourir la vie par peur de vivre. Nous les chrétiens nous n’avons pas peur parce que nous savons que le Christ est avec nous jusqu’à la fin des temps et qu’au milieu des tribulations de ce monde il nous donne la vie éternelle.

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